lundi 29 mars 2010

Pour une gestion durable du territoire rural de Wallonie

Formulaire d'inscription — FUNDP

Pour une gestion durable 
du territoire rural de la Wallonie

Colloque et journée de terrain organisés par
le Groupe «Développement durable» des FUNDP et
la Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet Namur
les 6 et 7 mai 2010


Une réalité à laquelle sensibiliser les jeunes générations

Riche de ses espaces, de ses eaux, de ses bois, la Wallonie voit-elle son avenir passer par « la campagne » ?
Certainement, mais pas par n'importe quelle campagne...
Ce colloque entend proposer une réflexion et une journée de terrain sur la gestion durable de l'espace rural wallon.
Il est centré sur la question du territoire rural, qui sera abordé sous l'angle du bâti et de l'agriculture.
Les impératifs de gestion durable semblent s'y cristalliser aujourd'hui.
Les thématiques des forêts et de l'environnement naturel viendront compléter l'approche des espaces bâtis et agricoles en mettant l'accent sur les rapports souvent paradoxaux que notre société entretient avec la nature.
Outre ces aspects, liés à la notion de territoire et aisément perceptibles, le rôle des acteurs qui façonnent le paysage, individuellement ou collectivement, sera au coeur de cette rencontre scientifique.

Sans oublier qu'il s'agit de réalités auxquelles il importe de sensibiliser les jeunes générations.

Une valise pédagogique sur le thème du colloque sera présentée le 6 mai 2010.

Cette valise pédagogique est réalisée par Anne-Claire Hoebeke et Mathieu Colle, deux étudiants de l'École normale catholique du Brabant wallon, sous la direction de Philippe Soutmans (ENCBW), Dimitri Belayew (FUNDP et ENCBW) et Caroline Sappia (Fondation wallonne P.-M. et J.-F. Humblet).

Renseignements et inscriptions :
Anne Patigny
F.U.N.D.P.
Secrétaire du Groupe "Développement durable"
61, rue de Bruxelles
B - 5000 Namur
081 - 72 41 13
anne.patigny(at)fundp.ac.be

Inscription en ligne :

http://www.fundp.ac.be/universite/durable/colloque-territoire-rural/inscription/

Programme du jeudi 6 mai 2010

8h30 Accueil

8h45 Introduction du colloque

Denise Van Dam, FUNDP
Présentation des exposés de la matinée

Isabelle Parmentier, FUNDP
La campagne dans tous ses états

Dimitri Belayew, FUNDP et HE Léonard de Vinci
L'évolution des paysages ruraux wallons depuis la fin du XVIIIe siècle

Christian Vandermotten, ULB
La nouvelle société rurale
Une approche sociologique de la nouvelle ruralité

Philippe Soutmans, HE Léonard de Vinci
La coordination des acteurs du développement rural et le développement durable

Daniel Burnotte, Cellule d'animation du réseau wallon de développement rural
L'espace bâti
Habiter à la campagne entre développement durable et reconfigurations du territoirewallon

Luc Maréchal, Ministère de la Région wallonne DGO4
Le bâti en milieu rural : un urbanisme durable à réinventer
Danièle Antoine, Fondation rurale de Wallonie

12h15 - 13h45 Pause

Durant la pause de midi :
Forum des associations sur le développement durable.
Présentation de la valise pédagogique réalisée par les étudiants de l'ENCBW - HE Léonard de Vinci en collaboration avec la Fondation wallonne P.-M. et J.-F. Humblet.

Denise Van Dam, FUNDP
Présentation des exposés de l'après-midi

Bruno Henry de Frahan, UCL
L'agriculture : Evolution de l'agriculture en Région wallonne

Marc Fichers, Nature et Progrès
Le bio, un potentiel de développement

Pierre-Alain Tallier, Archives générales du Royaume
La forêt : Deux siècles d'histoire et d'évolution des forêts belges

Michel Letocart, Prosilva
Quelles forêts pour le siècle futur ?

Marc Mormont, ULg
L'environnement rural dans tous ses niveaux :
globalisation et écologisation des campagnes

Table ronde

Présidée par Caroline Sappia et Luc Courtois,
Fondation wallonne P.-M. et J.-F. Humblet

Présentation du programme de la journée de terrain du 7 mai et conclusions

17h15 Drink de clôture offert par la Fondation wallonne P.-M. et J.-F. Humblet

Valise pédagogique

samedi 27 mars 2010

Intermuse. Projet de réseau autour des visites pédagogiques des musées

 Des élèves du secondaire créent donc des jeux informatiques autour de la visite d'un musée de leur localité.
Un des conséquences du projet Intermuse sera sans doute la concrétisation d'un réseau européen autour de la vocation pédagogique des musées. L'axe Ankara, Vidin-Rousse, Timisoara, Nivelles, suit, du sud-est à nord-ouest, le chemin Turquie-Danube-Rhin qui fut pendant des millénaires un axe de civilisation.
Dans le parcours logiciel qui se dessine, il ne s'agit pas de pêcher au hasard des objets du patrimoine muséal et de les incorporer dans un jeu de chasse au trésor. Le jeu pédagogique est lui-même un itinéraire. En amont de la création du logiciel il y a déjà l'observation du parcours spontané des visiteurs au musée. L'observation s'élargit à l'observation des chemins des visiteurs dans la ville proche, la collégiale, les vestiges des remparts, des sites archéologiques auxquelles les salles du Musée renvoient. L'outil logiciel qui se prépare est aussi un itinéraire éducatif. Il interrogera la place que Musée et École jouent dans la cité.

Intermuse. Paul Thielen retour d'Ankara

Retour d’Ankara. Vol de nuit. Quatre heures entre l’aéroport de la capitale de la Turquie et Bruxelles-National. Dimanche matin, sept heures trente, débarquement à Bruxelles dans un pays encore paisible sous la couette. En quelques heures j’ai refait à l’envers le parcours des Galates, Celtes conquérants, de l’Europe occidentale vers l’Anatolie. J’ai retrouvé un des grands axes des civilisations et des conquêtes, Rhin-Danube et jusqu’à l’Asie Mineure.
Près de 7000 km pour deux jours de rencontre avec des amis Roumains, Bulgares et Turcs. La conclusion d’un travail de quelques années. Intermuse, un projet Comenius 2 de l’Union Européenne. J’avais eu le plaisir d’être le représentant qualifié de l’IIT pour présenter publiquement le projet face aux représentants d’autres petits groupes de l’Union. Intermuse, Intercultural Education through Museums, Éducation Interculturelle à travers les Musées. Et ces jours-là à Polatli et Ankara, j’étais le seul européen du Grand Ouest dans cette Babel de langues pour moi inusitées, roumain, bulgare, turc.
C’était aussi une étape marquante dans mon parcours de vie. Après une école secondaire organisée autour du latin et du grec (et tout de même du français, du néerlandais et quelque touches d’anglais) je m’étais retrouvé par le hasard de l’existence en première année de biologie ce qui allait me mener à un doctorat. Mes branches favorites étaient jusque là l’histoire et la géographie. Je me suis dit que je suivrais bien ces disciplines par curiosité et par passion. Les sciences plus dures, bien qu’on qualifie la biologie de science douce, à la main caressante mais aussi osseuse, allaient peut-être encadrer mon esprit. Je me suis promis de suivre, tout au long de ma carrière, le développement des sciences et des techniques dans la société qui s’ouvrait alors au monde, et particulièrement à Bruxelles, dans la perspective de l’Exposition Universelle de 1958. Et bien qu’à l’époque mon espérance de vie fut de 64 ans environ, je pensais bien suivre ma bonne résolution jusqu’à 75 ou 80 ans.
Je voulais donc étudier les relations entre les sciences et les sociétés dans lesquelles elle baignent. Un premier cycle de philosophie et quatre années de théologie m’ont donné des outils complémentaires pour regarder et analyser la culture scientifique. Et vers mes 25 ans j’ai créé une association pour être activement présents avec des amis dans les aspects scientifiques de cette culture, le Groupe Galilée. Des sondages, une revue « les Cahiers Galilée », un « manifeste pour une culture plus scientifique » en 1970, un numéro spécial de « La Revue Nouvelle » mensuel progressiste « d’intérêt général », des chroniques régulières dans des périodiques, des conférences sur la bioéthique, Science et Croissance…
Et en 1970, après mon doctorat qui portait sur le contrôle des activités sexuelles mâles par le système nerveux (chez le Lapin) et une thèse annexe sur l’informatique appliquée aux cycles en biologie, j’ai participé à la création d’une unité de Physiologie animale dans laquelle je donnais des cours de Neurophysiologie, Organes des sens, Croissance et Sénescence, Comportement…
En octobre 1972, je participais parmi les pionniers à la création d’une ville nouvelle en plein champ : Louvain-la-Neuve. J’y ai pris l’initiative d’un Conseil des Résidents (devenu Association des Habitants). Mon association y a réservé un bâtiment nouveau, le Centre Galilée, mêlant locaux d’animation et habitat communautaire. La maison était « intergénérationnelle » comme on dit aujourd’hui, groupant étudiants, enseignants et chercheurs, couples et célibataires, enfants, jeunes et adultes. Cette logique d’habitat groupé d’étudiants et de réalisation de projets socioculturels est depuis les années 50 une des caractéristiques de mon université de Louvain. Dans la vieille ville de Leuven (nom flamand de Louvain), les logements s’appelaient « maisons communautaires », « maisons facultaires ». Dans la ville de Louvain-la-Neuve, ce furent des « maisons de service », des « appartement communautaire », et depuis 1975, les célèbres « kots-à-projet ». La place sur laquelle le Groupe Galilée s’établissait pris le nom de Place Galilée, ce qui laisse espérer que mon passage sur cette terre laissera une trace toponymique.
Dans cette ville nouvelle qui s’est bâtie autour de nous, notre association a développé un grand nombre d’activités : une animation urbaine « Energie sur la Place » au moment de la crise du pétrole, des réunions de quartier « Sciences sur la Place », des conférences… . Et puis une librairie, un centre de documentation Sciences-Sociétés, une centrale d’achat pour la micro-informatique naissante, une filière de formation, un atelier de réparation, des séminaires, des débats, des colloques…

mercredi 24 mars 2010

Vos souvenirs de visites de musée

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100320052713AAmEXrX

Polaroid revient pour les visites de musée

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3246,50-1324046,0.html
La photo imprimée tout de suite. C'est un plaisir supplémentaire. Les boutiques de musées seront un lieu privilégié d'achat pour cet appareil photographique ressuscité.

Un nouveau musée au Qatar

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3246,50-1323780,0.html

Netvibes. Musée de Toulouse. Muséologie

Si vous ne connaissez pas Netvibes, voici une application magistrale sur le site du Musée de Toulouse.
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Réalité augmentée

Connaissez-vous la réalité augmentée ? L'avez-vous déjà expérimentée. Y a-t-il sur le web des exemples dans des musées ?

Musée de Toulouse


Posted by Picasa
Allez voir le site du Musée de Toulouse
http://www.museum.toulouse.fr/IMG/bornes/murdessquelettes/

Le Muséum de Toulouse

Je découvre le site du Muséum de la ville rose. Extraordinaire! Une nouvelle façon de découvrir un musée à distance, et d'éprouver le désir de voir les objets dans la réalité du corps.
http://www.museum.toulouse.fr/IMG/bornes/murdessquelettes/

lundi 15 mars 2010

Civilisations oubliées de l'Anatolie antique. Bordeaux

 Une exposition sur une région partie prenante du projet Intermuse

Civilisations oubliées de l'Anatolie antique

    Musée d'Aquitaine - Bordeaux

    Du jeu. 18 février 2010 au dim. 16 mai 2010



Présentation


Exposition organisée dans le cadre de la saison de la Turquie en France, en partenariat avec le laboratoire Ausonius, fortement investi dans l'archéologie de l'Anatolie antique.
L'un des trésors de la Turquie moderne consiste dans sa richesse archéologique incomparable. L'exposition présente trois civilisations antiques dont les réalisations impressionnantes illustrent l'abondance et la diversité des peuples qui ont vécu sur le territoire anatolien entre le 3e millénaire avant notre ère et la période romaine : la civilisation des Hittites, des Phrygiens et des Lyciens.

lundi 8 mars 2010

Museum Night Fever. La nuit des Musées. Bruxelles 6 mars 2010

Magique!
Mes souvenirs : le Musée Charlier, les Musées du Cinquantenaire, la Fonderie.
Des bus cosmopolites : mes compagnons de promenade sont Portugais, Canadienne, Allemande...
D'après le Conseil des Musées, il y aurait eu 12.000 visiteurs avec 3 musées en moyenne par personne, soit 36000 entrées. Mais la nuit était glaciale et les déplacements par bus (et les attentes) désolamment (oui je sais "désolamment" n'est répertorié que 292 fois par Google mais j'aime les mots qui progressent) longues.

Intermuse en Turquie

Ankara et Polatli sont deux villes importantes pour le projet Intermuse, Éducation Interculturelle à travers les musées.
La phase opérationnelle d'Intermuse s'est terminée en cette fin février en Turquie. Il reste les rapports et l'affinement du travail.
Deux jours de rencontres intenses au collège TED de Polatli, au Musée des Civilisations Anatoliennes d'Ankara et sur la tombe du roi Midas. En n'oubliant pas les soirées conviviales entre Turcs, Roumains, Bulgares, sans omettre la participation belge de la vieille Europe.
Europe, princesse phénicienne, mortelle, avec un fils immigré à Milet dans l'actuelle Turquie. Ou Europe participant pleinement à l'univers des dieux. L'Europe est née dans l'Est de la Méditerranée et y revenir c'est retrouver un peu de ses sources.
Pour un Belge, Ankara c'est aussi le pays des Galates, cette tribu gauloise peut-être originaire de la région d'Arlon, Metz, Trèves. Sa langue parlée à Ankara jusqu'au 5e siècle, serait proche de la langue des Trévires. Pourquoi ont-ils traversé toute l'Europe pour occuper l'Anatolie. Bergame ville gauloise. Ankara aurait reçu son nom de l'ancre celtique. Halil, ami archéologue d'Ankara, me confiait que dans la ville des gens s'appelaient encore Galate.

Intermuse à Nivelles

Intermuse est un projet Comenius 2 de l'Union Européenne.
Intermuse à Nivelles

Le projet Intermuse, projet « Comenius 2 » de l'Union Européenne réunit des personnes et des institutions autour du thème de l'Éducation interculturelle à travers les musées. Les activités et la réflexion se développent dans quatre pays : Ankara (Turquie) avec son important musée des civilisations anatoliennes, Vidin et Rousse (Bulgarie), Timisoara (Roumanie) et Nivelles (Belgique).

Nivelles est une ville de 25.000 habitants située à une trentaine de km au sud-ouest de Bruxelles. Elle est proche du site de la bataille de Waterloo. Elle compte de nombreuses écoles secondaires dont les élèves viennent chaque matin de toute la région. Les écoles sont organisées par deux réseaux : un réseau officiel (dont le pouvoir organisateur dépend des pouvoirs publics) et le réseau libre, en grande partie d'origine catholique. Au cœur de la ville se dresse une superbe collégiale dédiée à Sainte-Gertrude. Cette femme a joué un rôle important au 7e siècle de l'ère chrétienne. Les abbesses du monastère qu'elle initia jouèrent aussi un rôle civil dans la ville. La région a connu une passionnante période gallo-romaine.

Sur le projet Intermuse, la collaboration se noue essentiellement entre deux partenaires : le Musée Communal et l'Institut de l'Enfant-Jésus. Le Musée Communal d'Archéologie, d'Art et d'Histoire se trouve dans le centre historique, à deux pas de la Collégiale, dans un bâtiment ancien. Il joue un rôle dans la conservation et la mise en valeur des traces du passé mais il est aussi actif dans leur présentation au public, particulièrement à l'occasion des journées annuelles du Patrimoine. Le Musée est animé par Martine Osterrieth, conservatrice, et a été renforcé par Sergio Boffa, docteur en histoire. L'équipe est complétée par Georges Lecocq, bibliothécaire. Le projet Intermuse est l'occasion d'adapter davantage le musée aux visiteurs, et particulièrement aux visiteurs scolaires. Ce musée dépend directement de la ville de Nivelles et particulièrement d'Évelyne Vanpée, échevine (« adjointe au maire » dans le système français) de la Culture.