vendredi 29 octobre 2010

Muybridge, chantre de la beauté du corps humain

Assassin de l’amant de sa femme, aventurier anglais dans l’Ouest américain, changeant l’orthographe de son nom et de son prénom (Edward Muggeridge devenant Eadweard Muybridge), homme d’affaires plus ou moins avisé, mais néanmoins grugé par Mr. Stanford, Muybridge a eu une vie mouvementée. S’il reste, pour tout un chacun, le co-inventeur (avec Marey) de la photographie du mouvement, l’exposition de son travail à la Tate Britain à Londres (avec plus de 150 photographies; jusqu’au 16 janvier) est l’occasion de découvrir aussi bien d’autres aspects : il est le chantre de la conquête de l’Ouest, des chemins de fer, de la colonisation de l’Alaska, du tourisme naissant en Californie (à Yosemite en particulier), des dernières guerres indiennes (même s’il photographie de faux indiens Modoc, n’ayant pu approcher les farouches guerriers), mais aussi le promoteur (stipendié) de la culture du café au Guatemala et des mérites du Canal de Panama.

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